Tout d'abord, il faut savoir que l’aromathérapie est un « soin » naturel, mais très puissant, qui permet l’utilisation des molécules d’une plante dans un but thérapeutique.
Sous réserve qu’elles soient bien choisies, c’est à dire 100% pures, 100% naturelles, 100% intégrales, avec une traçabilité complète, botaniquement définies (nom botanique complet), biochimiquement définies (chémotype), avec indication de l’organe distillé, les HE sont très efficaces pour combattre certains troubles, tout en comportant certaines limites et ce, pour les raisons détaillées ci-dessous.
Les avantages des huiles essentielles (HE)
o La diversité des molécules qui composent les HE, et donc la diversité de leurs propriétés thérapeutiques.
Cette multitude de molécules permettent ainsi de couvrir et traiter de nombreux maux, et d’autant plus qu’il est tout à fait possible de composer des synergies pour encore plus d’efficacité.
Une HE peut comporter jusqu’à 200 substances actives différentes, ce qui fait que chaque huile est très polyvalente, tout en ayant une caractéristique thérapeutique prépondérante grâce à la molécule majoritaire. Les composants biochimiques d’une plante (et parfois la même plante) varient en fonction de son type de culture, l’altitude et le climat, le taux d’humidité, le type de sol…
C’est le chémotype, sorte de « carte d’identité biochimique » de la plante, qui permet d’identifier la nature de l’espèce, la sous-espèce et la molécule majoritaire, qui déterminera le mode d’action de l’HE.
On retrouve ainsi différente famille biochimique, ayant chacune des propriétés thérapeutiques et des contre-indications propres, par exemple : les phénols (carvacrol, thymol, eugenol ; antibactériens/parasitaires, immunostimulants), les cétones (thujone, verbénone ; cicatrisants et anti-inflammatoires), les oxydes (1,8 cinéoles ; décongestionnants et anti-viraux), les alcools (linalol ; antibactériens/viraux).
o La diversité des modes d’administration et d’utilisation : application cutanée, bain, diffusion, compresses chaudes ou froides, capsules orales, capsules vaginales, suppositoires, hydrolats, olfactothérapie, massage, massage thérapeutique, inhalation…
Cette diversité, sous réserve des contre-indications, permet à chacun de trouver le mode d’administration le mieux toléré et le plus adéquat (notamment en fonction de l’âge et la condition de la personne).
C’est ainsi que les HE peuvent se révéler très efficaces contre les certains maux (les maux de l’hiver : rhinopharyngite et autres soucis ORL), des troubles cutanés (eczéma, psoriasis) ou certains autres troubles (troubles digestifs, cicatrisation, parasites intestinaux, stress et fatigue…) tant par leur action directe (sur le pathogène ou sur le métabolisme par exemple) qu’indirecte.
Cependant, l’utilisation des HE comportent également un certain nombre de limites à ne surtout pas négliger:
o Les HE sont naturelles, mais pas inoffensives.
Au contraire même, elles peuvent se relever très dangereuses, voire mortelles. Une grande prudence est nécessaire dans les conseils d’utilisation, et plus encore dans le cas d’une administration orale. D'où l'importance de se faire accompagner par un naturopathe.
De même, comme vu dans les avantages, la connaissance du chémotype est essentielle. Il faut donc s’adresser à un professionnel qui connait très bien les HE pour éviter d’avoir, au mieux, un traitement inefficace et un échec thérapeutique et au pire, un traitement dangereux.
o Bien prendre en considération la condition (âge, grossesse, allaitement, antécédents médicaux...) de l'utilisateur.trice de l'huile essentielle.
o De contre-indications à ne jamais oublier et des précautions à prendre
Certaines ne se diffusent pas (celles à cétones), d’autres sont interdites aux enfants (la grande majorité interdite avant 3 ans), dilution dans une huile végétale en cas de massage (éviter la dermocausticité), protection avec phytothérapie lors de l’utilisation de certaines huiles, tests cutanés avant utilisation.
o Les HE ne soignent pas tout.
Les huiles essentielles ne remplacent pas ni une consultation, ni un diagnotic médical.
D’ailleurs, seul un médecin pourra réaliser un aromatogramme afin de conseiller l’HE la plus appropriée à l’individu.